Même si l’EFT peut parfois soulager certains maux physiques, il ne s’agit point d’un traitement miracle. L’EFT ne peut ni ne doit jamais remplacer un traitement médical. N’arrêter jamais votre traitement sans l’avis de votre médecin prescripteur, même si vous vous sentez mieux.
En cas de fragilité psychologique extrême, la priorité est à la mise en place d’un suivi spécialisé par un psychiatre, seul apte à évaluer l’indication éventuelle de mise en route ou de reprise d’un traitement médicamenteux (anxiolytiques et ou anti-dépresseurs).
Par ailleurs, la fatigue présente lors d’un état dépressif profond, rend le sujet peut apte à participer pleinement à une thérapie énergétique. Ce type d’accompagnement, toujours en complément du suivi médical spécialisé, pourra éventuellement être envisagé secondairement lorsque le sujet aura retrouvé un tonus suffisant.
La pratique de l’EFT comme technique d’auto-soin, nécessite un minimum de présence à soi. Comme toute pratique régulière, elle nécessite une décision (tributaire de la motivation à prendre soin de soi) et un passage à l’action (qui implique de ménager des espaces de temps pour pratiquer).
Autant dire qu’il peut y avoir de nombreux obstacles à concrétiser ce projet. Toutefois, ce sont en général les premiers bénéfices qui incitent la personne à continuer. Dans tous les cas, il est nécessaire de persévérer au début, avant que cette pratique ne devienne une habitude. Comme le brossage des dents pourrait être le geste de base pour l’hygiène de la bouche, l’EFT peut être la technique de base pour la gestion des émotions. Pratiquée régulièrement, elle constitue un formidable outil de transformation personnelle.