Terralumen est née en réponse aux besoins de notre société actuelle en matière de santé, consécutifs à l’explosion et la propagation de toutes les formes de violences et leurs conséquences sur la santé psychique et physique des individus. Ceci est illustré dans le rapport mondial de l’OMS (Genève, 2002) sur la violence et la santé (source 1).
Les chiffres et statistiques de la dépression en France sont alarmants, mais nous avons bien du mal à obtenir une information transparente et complète sur le sujet de la part des institutions dont c’est officiellement le rôle.
Selon le baromètre 2017 (source 3) évaluant les épisodes dépressifs caractérisés (EDC), la dépression touche :
- 1 PERSONNE SUR 5 à un moment dans sa vie
- 10% des personnes de 18 à 75 ans
- 2,1 à 3, 4 % des enfants
- 14 % des adolescents
Le site de santé publique France ne fournit que des données très parcellaires, incomplètes et très orientées, qui ne permettent pas de prendre la pleine mesure du problème.
Une estimation plus récente rapporterait à 3 millions le nombre de personnes souffrant de troubles psychiques sévères en France (source 2).
La crise politico-sanitaire « Covid-19 » et son lot inédit de traumatismes a entraîné une explosion de cas de troubles anxieux et dépressifs à travers le monde. Selon une étude publiée dans la revue The Lancet (source 4), les cas de dépression et d’anxiété auraient augmenté de plus d’un quart en 2020, presque un tiers en 2021.
En France, l’enquête CoviPrev réalisée en février 2021 révèle que 34 % des personnes interrogées présentaient un état anxieux ou dépressif (source 2)
La réponse médicamenteuse, bien que soutenue par le fort lobby des firmes pharmaceutiques, a ses limites dans la prise en charge des troubles anxio-dépressifs.
Si elle permet d’améliorer la clinique dans 70% des cas, la thérapie médicamenteuse est défaillante sur trois aspects de ce problème majeur de santé publique :
- la prévention primaire (c’est-à-dire qu’elle ne diminue pas la prévalence et l’incidence de la maladie),
- la prévention des rechutes et de la chronicité,
- et enfin la maîtrise des coûts de santé publique.
De plus, par manque d’offre de soin, elle n’est pas toujours accompagnée d’une indispensable psychothérapie, ce qui est franchement dommageable.
Les dernières décennies ont été dévouées à la recherche d’un substratum biochimique et génétique à la dépression, afin d’y apporter une réponse chimique bien-évidemment, beaucoup moins sur les facteurs socio-culturels et environnementaux sur lesquels nous avons la responsabilité collective d’agir…
Et pourtant, depuis l’étude originelle ACE (Adverse Childhood Experiences), ou étude Felitti publiée en 1998, il est prouvé que les expériences négatives de l’enfance entraînent un risque accru, à l’âge adulte, de décès prématuré, de maladie chronique, en particulier mentale (dépression, suicide), d’usage de drogues et de perpétration de la violence subie en tant qu’enfant.
LA PRÉVENTION et le traitement approprié des traumatismes de l’enfance devrait donc être une priorité de santé publique.
La psychologie énergétique a toute sa place dans la prise en charge curative et préventive de ces maux si dramatiquement étendus de notre société.
Source 1 : OMS : Rapport Mondial sur la violence et la santé
https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/42545/9242545619_fre.pdf
Source 3 :
https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/sante-mentale/depression-et-anxiete/donnees/#tabs
Source 4 : COVID et troubles dépressifs et anxieux
Voir l’article suivant : https://www.sante-sur-le-net.com/covid-19-et-explosion-des-cas-mondiaux-de-troubles-anxieux-et-depressifs/
6 novembre 2021
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)02143-7/fulltext
5 février 2022
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(22)00187-8/fulltext
Source 5 : étude ACE
Explications en français
https://www.ifemdr.fr/etude-de-felitti-sur-les-experiences-negatives-de-lenfance/
Site CDC avec l’étude ACE et autres études liées
https://www.cdc.gov/violenceprevention/aces/index.html